Scorsese et DiCaprio tourneront THE WOLF OF WALL STREET cet été

16-03-2012 - 07:02 - Par

Le cinéaste semble donc avoir encore mis SILENCE au placard, pour retrouver son acteur fétiche des années 2000, pour ce projet au long cours.

« Je n’arrive pas à décrocher l’Oscar chez Eastwood, même en me maquillant en J. Edgar Hoover ? Bon ben j’vais plutôt refaire un film avec Marty alors ». On blague un peu, mais voilà qu’après une petite pause loin de l’autre, Leonardo DiCaprio et Martin Scorsese se retrouvent officiellement, pour ce qui sera leur cinquième collaboration : THE WOLF OF WALL STREET, alias LE LOUP DE WALL STREET. Un projet au long cours pour les deux hommes, qui a connu divers changements de programme avant de revenir à celui que l’on connaît aujourd’hui. En effet, la chose fut annoncée dès 2007, avec Scorsese à la réal, DiCaprio dans le rôle principal et Terrence Winter (BOARDWALK EMPIRE, LES SOPRANO) au scénario. Mais, en raison d’une guerre entre Warner et Paramount pour acquérir le projet, il fut finalement retardé (c’est malin). En 2010, on apprit que Scorsese l’avait abandonné et avait laissé sa place à Ridley Scott. Pourtant, il y a un an pile poil, Scorsese revenait à la barre. Cependant, on ne savait pas trop quand le film se ferait puisque on disait alors que Scorsese devait diriger SILENCE, un autre de ses projets au long cours. De plus, Scorsese et DiCaprio planifiaient un autre projet ensemble, un remake du FLAMBEUR. De son côté, le cinéaste semblait prêt à se lancer dans une adaptation du « Bonhomme de Neige » de Jo Nesbo.

Aujourd’hui, Deadline confirme que LE LOUP DE WALL STREET est officiellement lancé et, ironie de l’histoire, qu’il sera entièrement financé par… des loups de Wall Street. A savoir Riza Aziz – ancien banquier d’investissement – et Joey McFarland – ancien magnat du capital-investissement – qui ont monté leur société de production Red Granite Pictures. La dite firme devrait vendre LE LOUP DE WALL STREET lors du Marché du Film cannois en mai prochain. Le tournage du film devrait quant à lui débuter en août. Preuve que Scorsese et DiCaprio voulaient vraiment le faire, ce film. Selon Vulture, la chose a été possible en raison du fait que l’acteur a dû abandonner un projet dont nous vous avons également parlé, à savoir THE REVENANT de Alejandro González Iñárritu. Sauf que Sean Penn est venu mettre son grain de sel dans l’affaire. Lui qui devait n’avoir qu’un second rôle dans THE REVENANT, a fait savoir qu’il préférait le projet THE FLIM-FLAM MAN (dont nous vous parlions le week-end dernier), dont le nouveau titre serait RED FLAG. Iñárritu et New Regency ont donc préféré se lancer sur ce projet, dont Penn devrait être la star. Laissant DiCaprio sur le carreau. Sympa.

Rappelons que LE LOUP DE WALL STREET sera adapté d’un livre autobiographique de Jordan Belfort, jeune loup de Wall Street (ça tombe bien) dont le mode de vie est quelque peu débauché. Un film qui devrait donc donner l’occasion à Scorsese de poser un regard assez sarcastique et flippant sur la crise économique. Son nouveau TAXI DRIVER ? On croise les doigts. Pour la forme, on vous remet le résumé du livre de Belfort : « Déjanté, drogué, drôle et … multimillionnaire. Tel est le portrait explosif de Jordan Belfort surnommé le « Loup de Wall Street ». L’auteur mène de main de maître ce récit autobiographique endiablé. En 1987, âgé de vingt ans à peine, il entre au plus bas de l’échelle dans une société d’investissements de New York. Six ans plus tard, Belfort est à la tête de sa propre société boursière, Statton Oakmont. À ce stade, ses activités lui rapportent 1000 dollars par minute. Chaque jour il est à la tête d’un nouveau million. Multimillionnaire, son quotidien ressemble à celui d’un roi et ses excès sont à faire pâlir les plus grandes des rocks stars. Entre cocktails de drogues et prostituées, il ira jusqu’à se crasher en hélicoptère sur sa propre maison familiale. Au sommet de sa fortune, il hasarde des placements douteux en Suisse. Une aventure qui marque le début de sa chute vertigineuse et provoque son arrestation par le FBI. » On en salive d’avance…

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