JINGLE JANGLE – UN NOËL ENCHANTÉ : chronique

12-11-2020 - 19:45 - Par

JINGLE JANGLE - UN NOËL ENCHANTÉ : chronique

La guimauve ne sera peut-être pas du goût de tout le monde mais ce film de Noël a une allure ébouriffante.

 

Le film de Noël est une vraie tradition américaine et JINGLE JANGLE a décidé de jouer à fond le premier degré : non seulement, il s’inscrit dans le pur conte moral, avec happy end de rigueur, mais c’est surtout une comédie musicale, rythmée aux chansons coécrites par John Legend, également producteur du film. Au générique, uniquement des acteurs afro-américains au service d’une histoire pleine d’espoir : il suffit d’y croire pour que ça marche (ben tiens). Remède à la sinistrose (si on veut), JINGLE JANGLE suit Jeronicus, un vieil inventeur (Forest Whitaker) bientôt sur la paille, à moins qu’il ne montre à la banque une invention révolutionnaire. Seulement, des années plus tôt, il a été trahi par son assistant qui lui a volé toutes ses idées et qui est, depuis, devenu richissime (Keegan-Michael Key). Jeronicus n’a plus de jus… mais la visite impromptue de sa petite-fille, qu’il n’a jamais connue, va changer son destin. Car la gamine est une vraie tête et elle a du courage pour deux. Avec pour public cible les familles du monde entier mais aussi les « blerds » (les Black Nerds), JINGLE JANGLE : UN NOËL ENCHANTÉ a un peps dévorant, si bien qu’on peut peiner à tenir la cadence. Mais le spectacle est incroyable. Avec son production design d’orfèvre, ses costumes à tomber et sa patine de studio qui ajoute une couche de merveilleux, c’est un cadeau de Noël dont il serait dommage de se priver. 

De David E. Talbert. Avec Forest Whitaker, Madalen Mills, Keegan-Michael Key. États-Unis. 2h02. Sur Netflix le 13 novembre

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